Antananarivo, 17 Octobre, 7h15 – La neutralité comme premier critère du Premier ministre de transition. La société civile soumet sa proposition de sortie de crise alors que le nouveau chef de l’Etat s’apprête à entrer en fonction. L’une de ses premières suggestions porte sur la nomination d’un chef de gouvernement “civil qui doit s’engager à ne pas se présenter aux prochaines élections”. La société civile évoque d’autres critères à remplir, mais ces critères devraient être définis lors du dialogue national dont elle appelle l’organisation et auquel elle se dit prête à participer.
Pour la société civile, la nomination d’un Premier ministre doit se faire de façon concertée et dans le cadre d’un “dialogue national entre toutes les forces vives de la Nation”. Ce dialogue devrait ensuite aboutir à un “accord inclusif qui mettra en place les structures de conduite et de suivi de la transition pour la refondation”. C’est ce dialogue qui définira ensuite les critères que doit remplir le futur Premier ministre, propose-t-elle.
Dans la déclaration numéro 4 qu’elle a publiée jeudi, la société civile insiste sur l’importance de “travailler de concert”. Elle parle d’un “devoir moral et politique” pour “faire en sorte que la lutte menée par les citoyens pour la défense de leurs droits n’ait pas été vaine”. Elle évoque aussi une “opportunité historique de mettre fin au cycle des crises, et de rebâtir le pays d’une manière innovante et responsable”. Mais elle insiste surtout sur “les conséquences morales, éthiques et socio-économiques de la mise en place des institutions et des règles pour la gestion de la transition sans concertation avec l’ensemble des parties prenantes”.
La société civile estime “qu’une issue pacifique, juste, durable et défendable vis-à-vis de nos partenaires internationaux est toujours possible”. Mais il faut, pour cela, un dialogue national inclusif, une “démarche concertée”.














