Antananarivo, 21 Septembre, 8h23 – Un investissement sur financement interne à débloquer. Le Conseil des ministres a approuvé le paiement par le ministère des Travaux publics de la première tranche du financement de la construction de l’autoroute Antananarivo – Toamasina. Cet investissement servirait d’avance pour Samcrete, l’entreprise à qui l’Etat a confié la construction de cette infrastructure routière, selon une source proche du dossier.
Le compte rendu de cette réunion hebdomadaire de l’Exécutif n’a pas livré le montant exact de cette première tranche. Lors de la présentation du projet de loi des Finances rectificative (PLFR) 2022 à l’Assemblée nationale au mois de juin de l’année dernière, la ministre en charge des Finances Rindra Rabarinirinarison avait parlé d’une enveloppe de 301 milliards d’ariary à tirer des caisses de l’Etat pour assurer le financement des premiers travaux pour la construction de cette autoroute. La ministre avait souligné à l’époque que ce seront les partenaires financiers de Madagascar qui se chargeront, à travers des prêts, du financement des travaux qui s’en suivront.
Le contrat pour la construction de cette autoroute avait été signé entre l’Etat malgache et l’entreprise Samcrete au mois de novembre 2022. Il avait alors été indiqué que ce projet nécessitera 924 millions de dollars, dont la contribution financière de l’Etat était convenue à 20%.
Les travaux pour cette autoroute à quatre voies d’une longueur de 260 kilomètres avaient ensuite été lancés officiellement au début du mois de décembre du côté de Talata Volonondry. La mise en place de six stations de péage, de trois aires de repos ou encore d’équipements come des éclairages, des caméras et des radars avait été annoncée. L’Etat avait aussi rassuré sur l’indemnisation de façon progressive des personnes impactées par ce projet.
C’est au mois de mai de cette année qu’était toutefois lancée l’évaluation environnementale nécessaire pour l’obtention du permis environnemental pour le projet de construction de cette autoroute. L’évaluation indiquée par l’Office national pour l’environnement (ONE) en ce temps-là concernait le tronçon de 80 km entre Antananarivo et Anjozorobe du tracé prévu pour ce projet routier. L’ONE avait insisté à l’époque que c’est seulement après consolidation des résultats des évaluations techniques et publiques qu’il statuera avec le Comité technique d’évaluation (CTE) sur l’octroi ou non du Permis environnemental. Un permis qui sera ensuite assujetti d’un Cahier de charges environnementales (CCE) et contenant les obligations de son promoteur.














