Antananarivo, 18 Octobre, 14h40 – « Malgré les soins d’urgence qui lui ont été prodigués, c’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de l’enfant ». Le communiqué de la direction de la sécurité présidentielle annonçant la mort de Tsihoarana Raharimalala, huit ans, est tombé ce lundi vers 13h45, sur la page Facebook de la présidence. L’enfant est décédé lundi matin vers 8h15, indique toujours le communiqué. Il n’a pas survécu aux blessures qu’il a contractées dans l’accident survenu dimanche après-midi dans le cortège présidentiel.
« L’enfant est entrée en bloc opératoire vers minuit et sa prise en charge a duré des heures », confie le médecin-général Fanomezantsoa Rakoto, directeur d’établissement du Centre hospitalier de Soavinandriana. Après l’intervention chirurgicale, il a été placé en salle de réanimation, mais « vers 6h30, elle a présenté des complications, ce qui a amené les médecins à la prendre à nouveau en main ». Selon le responsable, c’est après cette deuxième opération que le garçon a perdu la vie. « Les médecins n’ont pas pu le sauver », regrette-t-il.
Aucun détail n’est donné sur les blessures contractées par l’enfant. Le directeur d’établissement parle juste d’un « coup violent », ce qui a fait que la prise en charge a duré longtemps. Une source proche du dossier indique qu’il a subi un scanner du crâne avant de passer sur la table de l’opération.
Outre Tsihoarana Raharimalala, neuf autres blessés, dont quatre militaires et quatre autres enfants, figurent parmi les victimes de l’accident. « Les quatre militaires sont déjà rentrés chez eux après avoir reçu les soins de premiers secours », indique notre source. Par contre, trois enfants et une femme de 25 ans sont encore sous surveillance médicale en ce moment au Cenhosoa, « même s’ils se portent mieux », précise un médecin.
Dans un post publié sur son compte Facebook dimanche soir, la ministre de la Communication et de la culture, porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a annoncé qu’aucun des six blessés civils n’a été percuté par le véhicule. Elle a indiqué les blessés ont plutôt été heurtés par les militaires qui ont sauté du véhicule qui s’est renversé.
Les informations de la présidence font état d’un enfant qui aurait traversé la rue alors que les véhicules composant le cortège présidentiel étaient encore en train de passer. Le véhicule blindé qui fermait le cortège a alors dû freiner, ce qui l’aurait fait se renverser.
Les funérailles de l’enfant décédé tout comme l’hospitalisation des patients sont prises en charge par la présidence de la République, indique le directeur de la sécurité publique auprès de la Présidence de la République.
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