Antananarivo, 8 Août, 6h15 – Madagascar en opération séduction au Rwanda. La délégation malgache, en mission économique et politique à Kigali, a saisi la tenue du Rwanda-Madagascar business forum, organisée pour l’occasion, pour présenter le potentiel d’investissements de la Grande île au secteur privé Rwandais. Les entrepreneurs des deux pays ont déjà convenu de prioriser des secteurs tels que l’agrobusiness, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication et les mines, selon la présidence de la République, rapportant ce forum d’affaires.
Ces liens d’affaires entre les deux pays se sont vu scellés à travers deux conventions, la première entre l’Economic development board of Madagascar (EDBM) et le Rwanda development board (RDB), les deux agences nationales de promotion des investissements des deux pays. La seconde convention lie les groupements du secteur privé malgache aux membres de la Fédération du secteur privé du Rwanda.
C’est « à l’Etat de mettre le cadre pour l’amélioration du climat des investissements à Madagascar », rassure le président Andry Rajoelina. Le Chef de l’Etat malgache réitère également son engagement à assurer la mise en œuvre de ces conventions qui viennent d’être signées pour qu’elles aient « des résultats quantifiables et mesurables », précise la direction de la communication de la Présidence.
Plusieurs rencontres sont encore prévues dans le cadre de cette mission politique et économique au Rwanda. Au programme, des réunions B2B permettront aux représentants du secteur privé des deux pays de créer mais surtout de concrétiser des liens d’affaires dans plusieurs secteurs. Ce sera également une occasion pour les opérateurs malgaches de découvrir les opportunités d’investissements au Rwanda et d’établir des partenariats ou des collaborations avec des entreprises comme des institutions de recherche rwandaises pour favoriser le transfert de connaissances et de compétences techniques.
La création d’un Business council Rwanda-Madagascar est également attendue de cette mission. Il s’agit d’un conseil d’affaires qui va non seulement travailler sur les opportunités d’investissements mais qui s’attèlera également au développement des échanges commerciaux entre les deux pays.














