JOURNÉE MONDIALE DU DROIT À L’AVORTEMENT – L’interruption volontaire de grossesse reste pratiquée, clandestinement, dans la société malgache, même si la loi s’y oppose. Le poids de la religion et de la tradition dans la société sont des freins réels pour les femmes de la Grande île, afin de leur permettre de bénéficier du droit à l’avortement dans des conditions sanitaires adéquates et dans la légalité. Le débat de la dépénalisation de l’avortement semble être plus qu’une nécessité, dans un pays comme Madagascar, où les femmes risquent la mort également (en plus de la prison), mort liée aux conséquences des actes médicaux réalisés loin des infrastructures hospitalières. « Il faut protéger le droit des femmes à la vie et à la santé », des propos portés par la Présidente du CNIDH (Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme), Mireille Rabenoro, dans le cadre des débats sur la Journée mondiale de l’avortement à l’Université d’Antananarivo, le 28 septembre dernier.