Antananarivo, 7 Juin, 8h52 – Séance de mise à niveau. Les nouveaux juges des pôles anti-corruption (PAC) installés officiellement au mois de mai participent depuis ce mardi matin à un atelier de renforcement de capacité relatif à leurs nouvelles fonctions. L’atelier durera trois jours durant lesquels toutes les entités du système anti-corruption (SAC) vont coopérer afin de former ces nouveaux juges.
“Selon la loi sur les pôles anti-corruption, les nouveaux juges doivent bénéficier d’une formation spécifique”, indique Rivonandrianina Rabarijohn, coordinatrice nationale des PAC. “Il y a des dispositions qui régissent le travail des juges mais il y a aussi des lois qui régissent spécifiquement les PAC et les SAC », ajoute-t-elle justifiant l’utilité de la formation.
Parmi ces lois spécifiques, il y a celle relative à la chambre de saisie et de confiscation. “Cette chambre est spécifique aux PAC et n’existe pas dans le droit commun” , explique-t-elle. Il en est de même pour le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme qui sont des prérogatives des PAC d’où la nécessité de la mise à niveau.
Le 16 mai, six nouveaux membres de la juridiction du PAC Antananarivo ont été installés dans leurs fonctions lors d’une cérémonie officielle qui s’est tenu aux 67 hectares. Parmi, les nouveaux venus, le président de la juridiction de premier degré, Fernandine Randrianjafy ou encore Baovola Rahetlah, procureure de la République près de la juridiction de premier degré du PAC Antananarivo.














