Antananarivo, 16 Novembre, 11h10 – Un potentiel à considérer et à valoriser. Ce sont les Petites et moyennes entreprises (PME) qui constituent la quasi-totalité du tissu économique malgache. Aussi, « le développement du pays doit se conjuguer avec le développement de ces PME », insiste Rivo Rakotondrasanjy lors de l’Assemblée générale ordinaire du Groupement du patronat Malagasy (Fivmpama). C’est ce qu’il a exposé à l’issue de sa reconduction à la présidence du Conseil d’administration de ce groupement, mercredi.
Rivo Rakotondrasanjy prône le « patriotisme économique ». Le Fivmpama se fixe d’ailleurs comme mission la défense des droits et intérêts du secteur privé national. Ce groupement soutient les actions en faveur de la promotion de l’entreprise privée nationale et pour l’amélioration de la productivité et la qualité de l’entrepreneuriat malagasy. C’est pourquoi le Fivmpama est toujours présent et participe activement aux dialogues avec entre le secteur privé et l’Etat ou ceux entre les opérateurs économiques et les partenaires techniques et financiers, souligne son président du Conseil d’administration.
Le dialogue public-privé peut, en particulier, être amélioré d’après ses explications. Et ce, pour s’assurer que les deux parties œuvrent pour l’effectivité de ce qu’elles ont convenu. Rivo Rakotondrasanjy souligne l’existence de lois dont les décrets d’applications ne sont toujours pas sortis ; comme c’est le cas entre autres de la loi sur l’agrégation agricole, rappelle-t-il. Le PCA du Fivmpama insiste par ailleurs sur la continuité, afin que ce qui ont été conjointement convenus ne soient pas remis en question à chaque changement de régime.
Les priorités du Fivmpama rejoignent par ailleurs celles du secteur privé qui a déjà arrêté cinq secteurs considérés comme porteurs d’avantages comparatifs et qui seront boostés à travers le Pacte sur l’industrialisation. Il s’agit de l’agro-industrie, le textile et l’habillement, l’énergie renouvelable, les huiles essentielles et la transformation minière.
Le problème de l’approvisionnement en électricité, dont son irrégularité, qui pénalise les activités des entreprises, doit par ailleurs être réglé, exhorte Rivo Rakotondrasanjy. Il rappelle que ce ne sont pas toutes les entreprises qui ont les moyens d’acquérir des groupes électrogènes de secours en cas de coupures d’électricité.
Rivo Rakotondrasanjy est à la tête du Conseil d’administration du Fivmpama pour un nouveau mandat de deux ans. Ce CA aura à mettre en œuvre les orientations stratégiques de ce groupement durant cette période.














