Antananarivo, 4 Octobre, 13h01 – « Aza Avela Hahalala ». « Mba Tantanonao Ry Raiko ». « N’Inona N’Inona Hitranga » et quelques autres œuvres de Rado, Georges Andriamanantena, réunis dans un seul recueil. Après avoir été chantés lors d’un concert de louange au Temple FJKM de Faravohitra, ces textes, regroupés dans un recueil et livre de chants « Hiram-bavaka » par le ministère de la Communication et de la culture, ont été officiellement présentés mardi à Anosy. Son édition a été entièrement prise en charge par le ministère et s’inscrit dans la célébration des cent ans du poète, souligne le communiqué officiel de l’événement publié ce mercredi.
La confection de cette œuvre posthume de l’une des figures majeures de la poésie malgache est le fruit du travail d’édition du ministère de la Communication et de la culture (MCC) et n’est pas passée par une maison d’édition. La distribution devrait néanmoins être effectuée par la famille à qui les ouvrages ont été remis, indique Francis Razafiarison, directeur général de la culture, joint au téléphone. « C’est la famille qui se chargera de diffuser le livre, le ministère n’ayant gardé que quelques exemplaires pour la bibliothèque nationale », explique le responsable.
Comptant 84 pages, et incluant les textes et les partitions, le livre est relié en spirale. « Nous avons fait ce choix car, sur les pupitres, ouvrir un livre avec une reliure classique est très difficile », soutient le directeur général de la culture. Ainsi, ce recueil est un véritable livre de chants, destiné à être joué par des musiciens étant comme le titre « Hiram-bavaka », « prières chantées », l’indique.
Le 1er octobre, jour anniversaire de Georges Andriamanantena aka Rado, « Hiram-bavaka » a été chanté à la FJKM Tranovato Faravohitra. C’est le 30 mai, lors de l’ouverture officielle de la célébration des cent ans de Rado, à la Bibliothèque Nationale, Anosy, que ce projet a été annoncé publiquement par la ministre de la communication et de la culture, Lalatiana Rakotondrazafy. Cependant, selon la famille de Rado, le poète nourrissait la volonté d’éditer ce recueil depuis 2008. Une concrétisation qui, selon le communiqué du ministère, est un « honneur pour la ministre et son ministère ».














