Antananarivo, 26 Février, 7h15 – Plusieurs déplacements sont signalés. 13% de la population malgache sont nés dans un district et résident maintenant dans un autre, indique le résultat d’un recensement rapporté par la Banque mondiale dans sa note d’évaluation de la pauvreté et de l’équité. Il est exposé dans ce document présenté jeudi que les raisons de la migration pour ces 3,4 millions de migrants environ sont hétérogènes.
Ces migrants internes se déplacent pour différents facteurs d’attraction comme la recherche d’emploi et la poursuite des études par exemple. Certains partent également de leur district de naissance à cause de facteurs de répulsion, tels que les sécheresses, l’insécurité, ou encore d’autres raisons familiales ou de santé, détaille le document de la Banque mondiale.
Cette migration interne est surtout favorisée par une disparité régionale, qui se reflète à travers le taux de pauvreté de chaque région, explique le directeur général de l’Institut national de la statistique (Instat), Tarzan Ndremitsara. Ceux qui migrent se déplacent, dans la plupart des cas, dans des districts où il y a plus d’activités, comme à Antananarivo avec ses infrastructures en place, ou dans les districts du Nord du pays où il y a des opportunités non exploitées ou encore dans les districts avec des grands potentiels miniers, poursuit-il.
Il est cependant noté dans la note d’évaluation de la Banque mondiale les personnes venues chercher un emploi dans un district affichent un taux de pauvreté multidimensionnelle de 39%. Ce qui est encore plus élevé que la moyenne des résidents urbains. Si l’on considère les personnes qui sont parties pour des raisons familiales, on constate que 42 % d’entre elles vivent dans la pauvreté.














