Antananarivo, 24 juillet, 16h10 – Un sujet brûlant de nouveau sur la table. L’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) a pris la décision de porter à 800 ariary, au lieu de 600 ariary, les frais de « taxi-be » dans la capitale lors de son assemblée générale du 20 juillet. La hausse devrait être effective durant la première quinzaine du mois d’août, précise une source autorisée au sein du groupement des transporteurs.
L’UCTU affirme que « le tarif ne peut plus être maintenu compte tenu du contexte actuel », si l’on en croit la même source. « L’inflation pèse sur les transporteurs (…) Même le coût des cigarettes des chauffeurs et receveurs a augmenté », argumente-t-elle. Le groupement soulève également l’« état catastrophique des routes » tout comme la hausse du montant des taxes comme la patente ou encore de la police d’assurance.
En juin 2022, une augmentation de tarif, passant de 500 à 1000 ariary avait été décidée par l’UCTU. Mais les transporteurs avaient limité la hausse à 600 ariary « à la demande du président de la République ». Après quelques remous, les membres du groupement avaient tous appliqué la hausse de 100 ariary. A l’époque, il avait également été question de faciliter le renouvellement du parc automobile du transport urbain. Pour l’instant, les transporteurs urbains affirment n’avoir pas encore de contact avec les autorités pour évoquer leur décision.














