Antananarivo, 9 novembre, 18h02 – « C’est assez ! Brisons le silence, osons porter plainte et osons faire face ». Ces mots sont ceux de Mialy Rajoelina, Première dame de Madagascar, réagissant aux cas de viols répétés qui ont provoqué la colère au sein de l’opinion publique ces dernières semaines. « En tant que femme je suis bouleversée, et en tant que mère je suis profondément vexée », se désole-t-elle, dans une vidéo publiée sur la page de l’Association Fitia, après avoir cité les derniers cas largement médiatisés et dénoncés sur les réseaux sociaux et dans la presse.
?« Je condamne les actes d’abus sexuels sur les enfants », martèle l’épouse d’Andry Rajoelina, dans son annonce. Elle invite toutes les victimes à sortir de leur peur et à dénoncer leurs agresseurs. Elle les invite également à sortir de l’ombre pour pouvoir bénéficier des aides dont elles ont besoin. Comme celles-ci n’osent pas toujours parler par peur des représailles, Mialy Rajoelina met en avant les différentes entités qui pourraient leur venir en aide afin de leur assurer une prise en charge directe, dans le respect de l’anonymat et de manière gratuite.
⭕️La Première dame cite, entre autres, le centre spécialisé dans la lutte contre la violence basée sur le genre à Mahamasina, rattachée à l’association Fitia. « Dans ce centre vous bénéficierez d’une prise en charge gratuite. Des agents de santé, des psychologues sont présents pour vous aider. Des formations seront aussi dispensées aux filles et femmes ou aux garçons victimes de viol pour les aider à se réinsérer dans la société », rassure la fondatrice de l’association Fitia. Elle a également fait référence à la police de protection des mœurs et des mineurs (PMPM), la brigade féminine de proximité de la Gendarmerie nationale et le centre Vonjy. Ce dernier prend en charge les enfants victimes d’abus sexuels, et dont les agences se trouvent un peu partout dans l’île.
⭕️Pour finir, Mialy Rajoelina appelle les citoyens, mères et pères, à prendre leur responsabilité face aux différents cas de viols qui surviennent et qui pourraient survenir dans la société. « Nous avons chacun une responsabilité pour dénoncer l’injustice et les actes de barbaries. C’en est assez de la violence, je condamne la violence », martèle-t-elle dans la vidéo.














