Antananarivo, 24 Novembre, 10h00 – Le budget à consacrer au développement rural en hausse. Le gouvernement prévoit d’affecter au secteur rural 2,6% du budget de l’Etat en 2024 contre 1,9% actuellement. Cette budgétisation est prévue dans le projet de Loi des finances initiale (PLFI) 2024.
Le gouvernement de Madagascar s’est déjà engagé auparavant à investir au moins 10% de son budget dans le secteur de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, pendant les cinq prochaines années au moins. Son objectif est de renforcer ses capacités de gestion, de soutien, de régulation et d’investissement dans les infrastructures, en partenariat avec les opérateurs privés et financiers. Cet engagement représente un total de 350 millions de dollars, comme indiqué dans le Pacte sur la souveraineté alimentaire et la résilience de Madagascar.
C’est en augmentant entre autres le budget consacré au développement rural que le Gouvernement entend assurer l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire du pays. Le PLFI 2024 rappelle que dans le cadre de la première phase de la Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR), l’Etat s’est engagé à atteindre une production de 6 millions de paddy d’ici l’année prochaine. Mais c’est une ambition qui implique l’extension des zones irriguées, la distribution d’engrais minéraux à combiner avec des engrais organiques aux agriculteurs, la fourniture de semences certifiées et améliorées, comme indiqué dans ce document budgétaire.
Le gouvernement vise également la récolte d’environ 7 millions de tonnes de manioc d’ici 2027. Aussi, il est attendu l’accroissement de la productivité par hectare du manioc avec le renforcement de la disponibilité de variétés à haut rendement et la promotion de pratiques culturales appropriées au contexte de changement climatique.
L’accroissement de la production de maïs est par ailleurs attendu à travers la mécanisation et la promotion de l’utilisation de semences de maïs hybrides mécanisées, adaptées au changement climatique et capables de produire des rendements élevés. Le gouvernement table sur un rendement allant de 6 à 8 tonnes par hectare.













