J’espère que vous vous portez bien en ce moment. En tout cas je suis ravi d’être avec vous dans cette nouvelle édition de notre rubrique quotidien « le Chiffre du jour », préparé afin de bien booster la journée. C’est du moins c’est ce que j’espère !
Et pour ceux qui sont dans les ventes, notamment en ligne, le terme « booster » est devenu très important.
Surtout qu’il faut bien vendre les produits, qu’ils soient neufs ou d’occasions, des articles sortis d’usine comme les friperies…
Et en parlant de friperies, sachez qu’environ 61 100 tonnes de ces produits avaient été importés et mis à la consommation à Madagascar en 2024.
Et c’est ce que nous avons choisi pour notre chiffre du jour.
Sachez alors que 61 100 tonnes de friperies avaient été importées et mises à la consommation à Madagascar en 2024.
Pour parvenir à ce chiffre, j’ai compilé toutes les données sur les importations de ces produits qui avaient été rapportées mensuellement dans les Tableaux de bord de la direction générale des Douanes. Le terme « mise à la consommation » dans l’importation c’est le régime douanier permettant aux marchandises importées d’être mises en libre circulation après l’acquittement des droits et taxes à l’importation et l’accomplissement de toutes les formalités douanières nécessaires.
La valeur CAF de ces 61 100 tonnes de friperies importées s’élevait à 395,3 milliards d’ariary. On entend par valeur CAF le prix à la frontière de Madagascar avant acquittement des impôts et droits sur les importations et avant paiement de toutes les marges commerciales et de transport.
Par rapport à l’exercice 2023, une hausse de 13,78% en volume et de 25,53% en valeur des importations de friperies par Madagascar est à noter.
En 2023, les friperies importées et qui avaient été mises à la consommation étaient de 53 700 tonnes pour un montant CAF de 314,9 milliards d’ariary, d’après toujours la compilation que nous avons faite avec les données de la Douane.
Qu’elles soient ensuite vendues sur les étals, ou en ligne à travers les médias sociaux, ce que nous pouvons dire c’est que les ventes de ces produits ont le vent en poupe.
En revanche, les exportations sous le régime de « zone franche » de Madagascar, qui tiennent compte des exportations des produits textiles de la Grande île, se sont repliées de 5,3 %. Et ce, sous l’effet d’une baisse de 7,2 % du volume, en dépit d’une augmentation du prix de 2,0 %.
Mais la production textile locale et leur exportation, ce sera pour une autre émission.
Moi je vous donne déjà rendez-vous pour demain pour un autre sujet !
Je compte sur vous.