Antananarivo, 17 Octobre, 17h47 – Un message qui se veut rassurant. La France « se tient aux côtés de Madagascar » dans des défis comme la préservation de la biodiversité, l’arrêt de surexploitation des ressources marines, la lutte contre la pollution ou encore l’atténuation des conséquences du changement climatique. Un soutien qui peut se faire dans un cadre bilatéral comme à l’échelle de l’Océan Indien par le biais de la Commission de l’Océan Indien (COI), explique l’ambassadeur Arnaud Guillois, en marge de l’ouverture de la rencontre internationale sur les plastiques dans l’Océan Indien, ce lundi.
La France souhaite même « faire plus et mieux avec Madagascar », en matière de biodiversité, lance le diplomate français. « Cette méthode peut être collective, cela va de soi. C’est une mobilisation de tous, à savoir les politiques, les chercheurs, les académiciens, le monde économique mais également les chefs d’entreprises et les représentants de la société civile », expose-t-il.
Arnaud Guillois soutient par ailleurs que les menaces qui pèsent sur l’Océan Indien interpellent sur la nécessité de préserver l’équilibre économique et social. Il indique avoir déjà évoqué ce sujet dans le cadre des entretiens qu’il a eus avec les plus hautes autorités publiques malgaches, dont le président de la République, le ministre des Affaires étrangères ou encore le Président du Sénat.
L’ambassadeur de France soutient que l’océan joue un rôle fondamental dans l’ensemble de la région océan Indien, dont son rôle régulateur des grands équilibres environnementaux, son rôle de pourvoyeur de ressources, celui d’être un vecteur d’échanges économiques et son rôle essentiel de lien entre les Etats. Cet océan est toutefois menacé par de nombreuses pressions telles que les effets du changement climatique, la surexploitation des ressources marines qui est souvent illégale, ainsi que la pollution, dont celle due aux plastiques. D’où l’importance et l’urgence de consacrer des efforts à la hauteur de ces défis, recommande-t-il.














