Antananarivo, 4 Janvier, 19h55 – Faire baisser la demande en électricité afin de réduire les impacts du délestage face à une production réduite dans quatre régions. La compagnie de l’eau et de l’électricité (Jirama) se tourne vers les groupements patronaux associations en vue de l’effacement de la consommation électrique des entreprises pendant les heures de pointe.
« Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir vous effacer de 17 heures à 22 heures », plaide la société d’Etat dans un courriel adressé aux groupements d’entreprise, ce lundi. Il s’agit d’une « demande de collaboration (…) pour quelques jours afin de pallier les fréquentes coupures d’électricité », avance-t-elle.
« S’il y a 30 MW de gap, nous demandons aux sociétés d’effacer 15 MW de leur consommation », lance Rivo Radanielina, directeur général par intérim de la Jirama. La compagnie fait part d’un « manque de puissance disponible, estimé à 50 MW en heures de pointe sur l’ensemble du Réseau Interconnecté d’Antananarivo (RIA)». Antananarivo – Ambatolampy/Antsirabe – Manjakandriana/Moramanga – Mahitsy/Andranovelona – Arivonimamo/Miarinarivo/Soavinandriana – Sabotsy Namehana/Talatanivolonondry ont été touchés par cette situation.
La production d’électricité à la centrale hydroélectrique d’Andekaleka, qui a une puissance de 90 MW, connaît un arrêt après l’incendie de l’un de ses transformateurs dimanche. L’accident a provoqué une inondation dans la centrale à la suite d’un problème de l’une des commandes des infrastructures.
Ce n’est pas la première fois que la compagnie sollicite les groupements patronaux pour un effacement électrique pendant les heures de pointe. C’était déjà le cas lorsque la production a baissé à cause du manque de précipitation. « La Jirama a procédé aux travaux d’urgence depuis lundi soir, tels que le pompage de l’eau qui a inondé la centrale, et le remplacement des câbles endommagés. « Les travaux de dépannage ne tarderont pas », assure le courriel de la société.













