Antananarivo, 12 Décembre, 8h50 – Des facteurs bloquants. L’accès à des infrastructures adaptées aux besoins du secteur industriel reste un défi majeur que Madagascar doit encore relever pour ses projets miniers. Le président de la Chambre des mines, Jean Luc Marquetoux, évoque notamment les routes, les ports ou encore l’énergie dans une récente publication.
Mais il y a également encore le capital humain national, dont l’éducation et la formation restent encore à renforcer, expose-t-il. Jean Luc Marquetoux ne manque par ailleurs pas de signaler “une certaine bureaucratie administrative” qui, combinés, restent “autant d’entraves à l’attractivité et la compétitivité de Madagascar”.
Le président de la Chambre des mines estime que des efforts restent à déployer pour permettre au secteur minier d’être un des piliers du développement économique de Madagascar, comme le souhaiterait l’Etat.
Les résultats obtenus jusqu’ici sont en-deçà des attentes de l’Etat. Celui-ci prévoit déjà que la branche devrait enregistrer une baisse significative de -20,8% en fin d’année 2024. Cette situation serait attribuée à la baisse de production annoncée par Ambatovy, qui a considérablement impacté les perspectives de croissance du secteur pour l’année en cours.
L’Etat estime que la branche “Industrie extractive” devrait néanmoins amorcer une reprise en 2025 avec une croissance de 4%. “L’analyse des tendances du marché mondial du nickel et du graphite révèle des perspectives de croissance significatives pour ces deux matières premières stratégiques”, avance-t-il dans le document de performance annexé au projet de loi des Finances (PLFI) 2025.
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