Antananarivo, 29 Janvier, 8h10 – Le Président Andry Rajoelina donne les orientations de la dernière année de son mandat. « Je vais donner aux ministres l’instruction d’arrêter toutes les constructions d’infrastructures. Allons aider la population, allons nous rapprocher de la population », annonce-t-il dans son discours d’ouverture de la campagne de reboisement samedi à Vatomandry.
⭕A entendre le discours présidentiel, les membres du gouvernement devraient être encore plus visibles sur le terrain pour être au contact de la population. Des descentes sur terrain sont prévues à partir de la semaine prochaine afin de « discuter avec la population, voir les problèmes et apporter à la suite des solutions d’urgence ».
⭕Pour le président de la République, la période des constructions d’infrastructures est révolue pour ce mandat. Il indique d’ailleurs avoir déjà fait plus que tous ses prédécesseurs. « De toutes les administrations qui se sont succédé, c’est nous qui avons bâti le plus d’infrastructures », clame-t-il, évoquant les universités, les hôpitaux ou encore les Centres de santé de base. Son idée est plutôt de voir ce qui fait directement souffrir la population et d’y apporter des solutions immédiates.
⭕Les descentes sur terrain seront l’occasion pour le président de la République de mettre sur table les problèmes et de proposer les solutions à mettre en œuvre pour les résoudre. « A partir de maintenant, je vais vous confier quelles sont les sources de nos problèmes et je vous proposerai des solutions à court terme et à long terme », souligne-t-il.
⭕Pour la dernière année du mandat, les solutions seront ainsi à court terme. Mais parallèlement, des plans seront élaborés pour les solutions à plus long terme. Ainsi, des plans de réhabilitation des infrastructures routières du pays seront élaborés. En attendant que ces plans soient finalisés, le chef de l’Etat entend détailler à la population les causes des dégradations routières.
⭕Commençant par la route nationale 2 (RN2), Andry Rajoelina a pointé du doigt les autorités ministérielles de l’époque de la Covid-19. « Les camionneurs se sont plaints auprès du ministère qu’il fallait autoriser plus de charges, et ceux qui étaient là ont cédé pour que cela passe de 30-35 tonnes à 60 tonnes », soulève-t-il, affirmant qu’il avait été contre cette décision à l’époque.
Photo : Présidence de la République














