Antananarivo, 29 Septembre, 21h15 – Une prise de conscience collective. Le secteur financier africain, notamment les banques centrales, les banques commerciales ainsi que les autres institutions financières, est conscient de l’importance de son rôle dans le financement de l’économie verte et la promotion de la transition énergétique. La tenue du Symposium international, organisé par la Banky foiben’i Madagasikara (BFM) à Antananarivo leur a ainsi permis de présenter les initiatives en cours à leur niveau en ce sens.
Ce Symposium, organisé en marge de la célébration de la cinquantenaire de la BFM, a rassemblé des représentants du secteur financier de 14 pays d’Afrique, dont 15 gouverneurs et vice-gouverneurs de Banques centrales. Des institutions internationales, comme le Fonds monétaire international (FMI) ou la Fondation pour les études et recherche sur le développement international (Ferdi) y avaient également été représentées. Sans compter les 300 acteurs locaux issus du secteur bancaire et financier, des assurances et du domaine de l’environnement.
La tenue de cette manifestation économique a permis à ces parties prenantes de mieux comprendre la manière dont le changement climatique peut impacter les missions principales d’une banque centrale, notamment l’inflation, la stabilité économique et financière. Elle leur a également permis de mettre en exergue le rôle du secteur financier dans la promotion de l’économie verte et durable.
Pour Madagascar, le pays travaille sur la manière d’intégrer le changement climatique dans sa politique monétaire. « C’est un travail en cours et des recherches ont d’ailleurs déjà été effectuées. Nous profitons de ce symposium pour voir ce qui se fait déjà au niveau des autres banques centrales pour pouvoir réajuster ce que nous avons déjà entrepris », lance le gouverneur de la BFM, Aivo Andrianarivelo.
Mis à part le thème qui portait sur « la Banque centrale et le changement climatique », celui sur les « innovations financières et les banques centrales » avait également été traité durant ce Symposium. Il y était exposé que les autorités monétaires se doivent de s’adapter aux changements rapides induits par les progrès technologiques. Aussi, l’innovation s’inscrit comme une nécessité stratégique pour les banques centrales.














