Une potentialité pour servir la population. Madagascar National Parks (MNP), affirme œuvrer pour la protection de l’environnement et le développement des aires protégées qu’elle gère, sans oublier l’aspect économique en faveur de la population.
Selon le chiffre avancé, MNP recense 190 812 visiteurs pour ses parcs en en 2017. Le taux de visite connaît une augmentation dans la mesure où, en 2008, dix ans plus tôt, l’association établissait près de 135 000 visiteurs uniquement.
À entendre Guy Suzon Ramangason, directeur de MNP, ces visiteurs contribuent à améliorer la vie de la population qui habite aux alentours des aires protégées. « Les aires protégées gérées par Madagascar National Parks ont été aménagées de façon à ce que l’écotourisme basé sur la préservation de la nature, le développement socio-économique des communautés et la valorisation des traditions locales, soit au cœur de chaque action élaborée et menée en faveur des populations vivant autour des sites », soutient-il.
Allier protection de l’environnement et survie de la population, constitue un défi pour le pays. Mais le potentiel offert par la biodiversité, constitue une chance pour Madagascar afin de réaliser ce challenge. Le taux d’endémicité de la biodiversité de la Grande île est l’un des plus élevé au monde. C’est dans la réalisation de cette mission que MNP joue un rôle clé pour le pays, car ce capital environnemental fait face à un risque réel suite à la pression démographique et économique.
C’est dans ce contexte que MNP fait un bilan de ses activités à l’occasion de ses dix ans d’existence. MNP, succède l’Association nationale pour la gestion des aires protégées (ANGAP). Elle a pour mission d’établir, de conserver et de gérer de manière durable le réseau national de parcs et réserves, représentatifs de la diversité biologique et du patrimoine naturel propres à Madagascar. L’association est gestionnaire de 43 aires protégées réparties sur une surface de plus de 2 millions d’hectares dont sept classées patrimoine mondial, deux sites RAMSAR (Convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau) et trois réserves de biosphère.
Il est à rappeler que toutes les aires protégées ne sont pas gérées par MNP. La forêt de Maromizaha, nouvelle aire protégée, est gérée par le Groupe d’études et de recherche sur les primates (GERP).
Source photo : MNP