Antananarivo, 7 Octobre, 14h14 – Une lueur d’espoir pour les organisations de la société civile et les communautés militant pour l’arrêt de l’exploitation aurifère de Vohilava-Mananjary. Dans un communiqué publié ce mercredi, elles évoquent la descente sur terrain d’un comité interministériel et parlent d’un « grand pas vers la restauration de l’Etat de droit dans le cadre du secteur minier ». Elles semblent surtout satisfaites du fait que « les membres de ce comité interministériel ont déclaré avoir constaté plusieurs infractions qui devraient permettre à leur hiérarchie de prendre les décisions conséquentes qui s’imposent ».
Rappelant ce qu’elles affirment être « des dommages désastreux causés par cette exploitation aurifère, les OSC signataires du communiqué se disent « persuadées que le gouvernement ne pourra que prendre les mesures qui s’imposent ». Elles espèrent, entre autres, « l’arrêt définitif de cette exploitation aurifère », « l’application de lourdes sanctions » à l’encontre de la société exploitante ainsi que « des mesures urgentes de réparation à l’endroit des communautés affectées ».
Le bras de fer entre les communautés locales riveraines et la société exploitant le site aurifère remonte à plus de cinq ans. Celui-ci a été ponctué d’arrestation et de procès d’activistes ainsi que de décisions de fermeture puis de reprise d’exploitation du site. Récemment encore, le militant écologique Raleva a été auditionné par la justice, et la décision récente de relaxe est perçue par les OSC comme une « volonté de l’Etat d’assurer la protection effective des droits fondamentaux des populations locales et de restaurer un Etat de droit pour assurer une meilleure régulation du secteur extractif ».














