« Dahalo ». « Anatra olo be ». Les titres parlent d’eux-mêmes. Ces morceaux, composés par Jimmy Marius Rakotoson, alias Jimmy B’Zaotö, transmettent des messages de sagesse et de paix. Ils racontent aussi le quotidien des Malgaches.
La touche est moderne, mais la musique puise ses racines dans la tradition malgache. Ce rythme, que le compositeur a appelé Zaotö groove, est un hommage à la musique traditionnelle du pays, et plus particulièrement du Nord, à laquelle il a toujours fait référence.
Créer à partir de ce qui existe est le leitmotiv de Jimmy B’Zaotö. « Faire du copier-coller ne permet pas de se démarquer », martèle celui qui est aussi connu par son autre nom de scène, « Le Batteur Noir ».
Autodidacte
« Paix et amour »
Ces créations, mêlant tradition et modernité, sont très variées mais le message est simple. « Paix et amour », lance-t-il. Du « peace and love » qu’il fait jaillir de ses tripes quand il est sur scène.
Autodidacte, Jimmy B’Zaotö a commencé à jouer de la percussion alors qu’il était encore très jeune. A huit ans, il rejoint le groupe de son père, Kiki Rasta, où il performe au chant. De représentation en représentation, le jeune acquiert de l’expérience.
Sa touche spécifique en fait un batteur recherché dans le milieu de la musique. C’est ainsi qu’il a ensuite pu accompagner de nombreux artistes aussi bien nationaux qu’internationaux. Un véritable tremplin pour la carrière d’un jeune homme talentueux et travailleur.