Autant l’approche de Fihariana, qui se veut concrète et facile à mettre en œuvre, avec des retombées économiques rapides, particulièrement dans l’agriculture et l’élevage, a su retenir l’attention de la population et des observateurs de la vie économique en général, autant l’approche faite avec Elite Agro Lcc, qui pourrait se voir confier par l’État malagasy l’exploitation d’un terrain de 60.000 hectares, situé dans le Bas-Mangoky, laisse perplexe… La question qui se pose serait de savoir pourquoi ne pas créer par exemple un Fihariana dédié aux entreprises locales ? Ce en coopération avec les bailleurs traditionnels de Madagascar, ou par une bourse d’investissements rassemblant partenaires financiers étatiques, banques locales et fonds d’investissements internationaux. Ne devons-nous pas pousser le développement de l’intérieur, à toutes les échelles, avant d’ouvrir grand les portes de nos terres ?














