Antananarivo, 4 Février, 9h05 – Un taux de réalisation de 86,4%. Les recettes recouvrées par la direction générale des Impôts (DGI) l’année dernière s’élevaient à 4 134 milliards d’ariary. Ce qui donne un écart de 652,2 milliards d’ariary par rapport à l’objectif annuel inscrit dans la loi des Finances de 2023 qui était de 4 786,2 milliards d’ariary, comme rappelé par le ministère de l’Economie et des finances (MEF), dans son compte rendu de l’exécution budgétaire.
D’après le rapport du ministère, les prévisions pour plusieurs natures d’impôts n’avaient pas été atteintes. C’est le cas par exemple de l’Impôt sur les revenus (IR) collecté qui était de 1 149,2 milliards d’ariary contre un objectif de 1 379,3 milliards d’ariary. Pareil pour la Taxe sur la valeur ajoutée qui était prévue à 1 643,7 milliards d’ariary mais dont le montant recouvré était de 1 283 milliards d’ariary ou encore pour l’Impôt sur les revenus salariaux et assimilés (Irsa) dont le montant recouvré était de 703,1 milliards d’ariary contre une prévision de 717,8 milliards d’ariary.
Les prévisions en matière de recouvrement de recettes fiscales ont néanmoins été dépassées, notamment pour l’Impôt sur le revenu des capitaux mobiliers (IRCM) qui s’élevait à 62,2 milliards d’ariary contre une prévision dans la LFI 2023 à 54,6 milliards d’ariary. C’est également le cas pour l’Impôt sur les marchés publics (IMP) qui était à 123,9 milliards d’ariary contre une prévision de 100,8 milliards d’ariary.
Bien que l’objectif de recouvrement pour la DGI n’ait pas été atteint, ses recettes en 2023 sont en hausse de 13,3%, soit 486,5 milliards d’ariary de plus, comparé à celles de 2022. Il s’agit, selon le ministère en charge des Finances, d’amélioration qui est principalement imputable aux secteurs minier, bancaire, industriel, pétrolier, des télécommunications et au secteur des services.
Photo : DGI














