Antananarivo, 18 Avril, 8h15 – L’amélioration de l’accès des patients à l’oxygène mais aussi de l’approvisionnement des centres hospitaliers en oxygène est une nécessité de santé publique. Dans le cadre du plan stratégique national pour l’oxygénothérapie, les autorités ont adhéré au projet Building reliable integrate next generation oxygen services (Bring O2) financé par l’organisation internationale d’achat de médicaments Unitaid, et en partenariat avec les organisations Partners in Health (PIH), Pivot, Build Health international ainsi que le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Le projet, officiellement lancé vendredi, vise à renforcer les capacités de production d’oxygène de sept centres hospitaliers universitaires. L’idée est de les doter d’équipements et de matériels suffisants pour qu’il n’y ait à leur aucune coupure d’approvisionnement en oxygène. Il s’agit aussi de former des ressources humaines et d’améliorer leurs capacités dans la manipulation des équipements de fourniture d’oxygène. Selon le PIH, le projet va « de la construction de nouvelles usines de production d’oxygène à la réparation d’usines en panne ou défectueuses, en passant par l’amélioration globale de l’infrastructure des installations, et la formation complète des ingénieurs biomédicaux et des cliniciens ».
L’épidémie de Covid-19 a montré l’insuffisance criante de fourniture d’oxygène sur la Grande île. Elle fait donc partie des cinq pays bénéficiant du projet Bring O2 qui vise à accélérer l’accès à de l’oxygène sûr, fiable et de qualité. Pour les initiateurs du projet, les besoins en oxygène vont d’ailleurs au-delà de l’épidémie de Covid-19. A Madagascar où les maladies respiratoires causées par la pollution sont importantes, les besoins en oxygène sont importants même en dehors de la Covid-19.
Photo : ONG Pivot














