Prêts pour aller au combat. 150 sapeurs-pompiers sont mobilisés cette année pour faire face aux dangers qui peuvent survenir pendant la période cyclonique, pour la zone d’intervention des sapeurs-pompiers de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA). Bien que ce nombre ne soit pas bien fourni, les «soldats du feu » se disent parés à toutes les éventualités, surtout pour gérer les éboulements et les effondrements de maison.
« Nous sommes prêts ( …) surtout grâce notre expérience », s’enorgueillit Lieutenant Yves Helory Ralimbison, officier de communication et de formation au sein du corps, pour parler de l’état d’esprit de ses collègues au moment d’attaquer la saison cyclonique. La diminution du nombre des sapeurs-pompiers n’entame pas le moral de la troupe. Leur nombre a diminué, en comparaison des années précédentes. De 2003 à 2009 le service comptait plus de 200 éléments, éloignant un peu plus le corps des sapeurs-pompiers de la capitale des standards internationaux. Si, les normes européennes prévoient un sapeur-pompier pour 800 habitants, le ratio tananarivien est d’un « soldat du feu » pour 1500 habitants.
Niveau matériel, le corps des sapeurs pompiers de la capitale est un peu mieux lotis que ceux des autres villes. « C’est difficile de dire que nous ne manquons de rien mais les équipements qui sont en notre possession sont suffisants pour faire face aux potentiels dangers », soutient l’officier. Des améliorations ont été apportées pour les anciens équipements tandis que les outils de désincarcération comme les cordes, les haches et les pelles, ont été renouvelés. Pour améliorer l’efficacité, le Lieutenant Yves Helory Ralimbison confie la recette à savoir le recours au travail à la chaîne. « Les dangers peuvent être ainsi limités» affirme-t-il. « Pour réduire les dégâts qui peuvent être causés par les cyclones, chacun devrait rester vigilant », conseille-t-il, avec une pointe d’amertume sur l’absence de confiance de l’opinion pour les « soldats du feu », confiance pourtant nécessaire dans leur mission de sauvetage et donc dans la réduction des risques.