Antananarivo, 10 Mai, 13h05 – Aux normes. La législation internationale étant en perpétuelle évolution, Madagascar doit se mettre à jour. C’est la raison de la tenue d’un atelier de cinq jours dirigé par l’Organisation maritime internationale (OMI) à l’endroit des acteurs du secteur maritime à Madagascar. « Il s’agit de mettre en phase la loi malgache avec la législation internationale », explique Rado Rajoelison, secrétaire général du ministère des Transports et de la météorologie (MTM).
Plus concrètement, il s’agit entre autres d’adopter les bonnes pratiques dans l’application des conventions Solas (Sauvegarde de la vie humaine en mer) et Marpol, traitant de la prévention de la pollution du milieu marin, ainsi que du code ISPS (Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires) dans le domaine de la sûreté maritime dans la Grande île. Madagascar applique déjà ces dispositions mais des améliorations sont attendues, indique le ministère.
« Madagascar applique les conventions mais parfois il faut du temps pour que les textes internationaux s’appliquent effectivement dans le pays », précise Dina Rakotomalala, directeur général des transports au sein du ministère des Transports et de la météorologie. La tenue de cet atelier tombe aussi à pic avec la finalisation de l’élaboration du nouveau Code maritime malgache, mentionnent les responsables.
Le code ISPS est l’outil de prévention par excellence des actes illicites dans l’espace maritime et portuaire. Son objectif est de prévenir et de détecter les menaces maritimes pesant sur les passagers, les équipages ainsi que les navires, et donc de prendre les mesures adaptées contre les incidents de sûreté. Il s’agit notamment d’étendre l’application de code à tous les ports de la Grande île et pas seulement à Toamasina et à Ehoala, fait part le MTM.
« Il est plus facile pour un bâtiment étranger de faire escale dans un port qui a la certification ISPS », explique le secrétaire général. « Les frais d’assurances maritimes y sont aussi moins élevés du fait de la sûreté et cela permet aussi de faire baisser le fret maritime », conclut-il.