Antananarivo, 9 Octobre, 12h30 – L’option chinoise en pôle position. La décision n’est pas encore tout à faite arrêtée, mais Fidiniavo Ravokatra, ministre des Mines et des ressources stratégiques, indique que la réalisation des travaux de relevés sismiques nécessaires à la délimitation du plateau continental Sud « pourrait être confiée à l’institut spécialisé Second Institute of oceanography de Chine (SIO) ». « Ce qui est certain, c’est que nous allons avancer vers la réalisation de cette étude complémentaire », indique-t-il.
Selon le ministre en charge des Mines, il s’agit d’une « étude scientifique poussée requérant un partenaire expérimenté et hautement qualifié ». L’objectif est de déterminer sur le terrain les preuves que le territoire maritime revendiqué constitue bien un prolongement du territoire terrestre. Les résultats de l’étude seront transmis à la Commission pour les limites du plateau continental (CLPC) qui devrait examiner la demande d’extension du territoire maritime par Madagascar. Les autorités se donnent jusqu’au premier semestre de 2021 pour transmettre ces documents. « La CLPC doit encore examiner une demi-douzaine de dossiers avant de se pencher sur le nôtre », poursuit Fidiniavo Ravokatra.
Le Second Institute of Oceanography (SIO) est directement affilié à la State Oceanic Administration (SOA) du ministère chinois des ressources naturelles. Ses domaines de recherche couvrent les géosciences sous-marines et les techniques d’exploration en haute mer, les processus dynamiques océaniques et la simulation numérique, l’océanographie par satellite et la télédétection marine, les écosystèmes marins et la biogéochimie ainsi que l’océanographie d’ingénierie.
Photo d’illustration : Google Earth