Antananarivo, 21 Novembre, 9h37 – Les acteurs du tourisme de Nosy Be tapent sur la table. « Ouvrir immédiatement les vols internationaux sur Nosy Be et ouvrir le port aux bateaux de croisière », réclament-ils samedi, au cours d’une manifestation.
Vêtus de noir et brandissant de banderoles noirs, ils se sont rassemblés pour demander la réouverture de l’aéroport aux vols commerciaux internationaux et du port aux bateaux de croisière. Sur leurs banderoles, les manifestants revendiquent que Nosy Be puisse accueillir toutes les compagnies aériennes qui y sont autorisées en temps normal. « Ethiopian Airlines, Ewa Air, Airlink, Air Austral … », écrivent-ils.
Pour les acteurs du tourisme de l’île aux parfums, la réouverture des frontières à Antananarivo n’a pas d’impact sur leurs activités. Ils souhaitent que les touristes débarquent directement sur leur île, comme cela a été le cas lors de la réouverture temporaire décidée en Octobre 2020.
Après cette première réouverture, l’aéroport de Nosy Be a à nouveau été fermé avec l’arrivée de la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19. La décision prise par le Conseil des ministres en Octobre a décidé de ne rouvrir Nosy Be qu’aux vols charters en provenance de l’Italie à partir du 6 Novembre.
Les manifestants avaient prévu de faire un tour de la ville, mais la manifestation, non autorisée, avait été maîtrisée par les forces de l’ordre. De nombreuses sources locales se plaignent que faute d’activités touristiques, la ville se trouve en proie à l’insécurité et au chômage, sans parler des prix des produits de première nécessité qui flambent.














