Antananarivo, 19 Octobre, 21h00 – La commune d’Antananarivo se veut intransigeante. Elle maintient sa position d’interdire les taxi-cyclistes à circuler dans la capitale. Les taxi-cyclistes ont manifesté ce mercredi mais la direction des Transports et de la mobilité urbaine (DTMU) a rejeté la demande de leurs représentants lors d’une réunion tenue à l’Hôtel de Ville Analakely.
« Les taxi-cyclistes ne peuvent pas exercer leur activité dans la ville d’Antananarivo », rapporte la DTMU dans un communiqué publié juste après cette rencontre. « Le fait de ne pas respecter cette réglementation est considérée comme un débordement », souligne-t-elle. Elle indique avoir informé les taxi-cyclistes du « caractère illégal du transport de personnes par vélos dans la capitale ». Des vélos ont ainsi été mis en fourrière à Anosipatrana.
Ce mercredi, des taxi-cyclistes ont manifesté en masse dans les rues de la capitale, depuis le quartier d’Anosizato, jusqu’au centre-ville en passant par Mahamasina. Ils revendiquent le droit d’exercer dans la capitale en tant que transports en commun. « Après le feu vert pour les taxi-motos, ils ont aussi revendiqué leur autorisation », explique Ostrom Whens, chef de corps de la police municipale joint au téléphone. Le responsable confie que « cette manifestation a perturbé la circulation dans la capitale, sans compter les risques engendrés par ces cyclistes qui ne respectent ni le code de la route, ni le minimum de mesure de protection ».














