Antananarivo, 30 Septembre, 7h00 – Le président de la République Andry Rajoelina fait appel « à la solidarité internationale pour permettre aux Etats de se lever et de se relever de la crise Covid-19 ». Il demande ainsi que soit adoptée « une initiative universelle multilatérale sous la forme d’un agenda global global d’urgence post-Covid placée sous la bannière des Nations Unies et dans le cadre de l’agenda 2030 ». Dans cette initiative, il souhaite que les dettes des pays les plus vulnérables soient effacées et que ceux-ci aient davantage accès au financement concessionnel.
Pour le chef de l’Etat, ces options devraient permettre de « soutenir ces pays vulnérables par la mise à disposition d’aides et d’instruments financiers conséquents en vue d’assurer la relance économique ». Elles devraient également permettre aux Etats vulnérables de « répondre aux défis actuels et futurs auxquels ils font face »,
Le chef de l’Etat a participé mardi à la réunion virtuelle de haut niveau sur le financement du programme de développement durable à l’horizon 2030 à l’ère de la Covid-19. Organisée à l’initiative du secrétaire général des Nations Unies et des Premiers ministres du Canada et de la Jamaïque, la réunion a réuni, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, des chefs d’Etat et de gouvernement et des représentants d’organisations internationales, du secteur privé et de la société civile.
La réunion, souligne sa note de concept, était destinée à l’examen des « options politiques pour se remettre de la crise actuelle à court terme, mobiliser les ressources financières pour atteindre les objectifs du développement à moyen terme et renforcer la résilience et la durabilité des pays et l’architecture financière mondiale à long terme ».














