Antananarivo, 30 Septembre, 11h45 – Douze enseignants à recruter pour chaque école primaire publique « manara-penitra ». Douze salles de classe pour la nouvelle école primaire publique d’Analanjirofo. Le nombre n’est pas fortuit : chaque niveau de l’enseignement primaire qui devrait désormais durer six ans au lieu de cinq ans aura deux enseignants, soit 12 enseignants de la première à la sixième année. Chaque école du sous-secteur du primaire aura également six niveaux de deux classes chacun.
Madagascar poursuit progressivement les réformes prévues dans le Plan sectoriel pour l’éducation (PSE). Parmi ces réformes figure la mise en place de l’éducation fondamentale de neuf ans répartie en trois sous-cycles de trois ans chacun. Les nouveaux programmes d’études de l’éducation fondamentale qui sont actuellement en cours de finalisation sont prévus pour une éducation fondamentale de neuf ans.
Avec cette réforme, le Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) délivré à la fin de la cinquième année devrait être remplacé par un autre certificat délivré à la fin de la sixième année, selon une lettre adressée par le ministère de l’Education au secrétariat du Partenariat mondial pour l’éducation en Mars. Ce certificat, indique le ministère, sera « délivré par les autorités régionales et dont la dénomination sera définie ultérieurement ».
Une autre évaluation est par ailleurs prévue à la fin du premier sous-cycle pour sanctionner l’acquisition des compétences requises au bout de trois ans de scolarisation. Le brevet d’études du premier cycle (BEPC) devrait également changer de dénomination et devenir, selon le document PSE, le diplôme de fin d’études de l’enseignement fondamental.
La réforme de la durée de l’éducation fondamentale « vise à amener tous les enfants à avoir une éducation de neuf ans, avec, à la fin, la maîtrise de la langue nationale, de langues étrangères, de connaissances générales et de compétences techniques ». L’objectif est de « leur permettre de contribuer au développement économique du pays » mais aussi de « s’épanouir ».
Le programme scolaire de l’éducation fondamental prévoit quatre domaines précis, indique un document de recrutement de spécialistes chargés de sa finalisation. Le premier domaine concerne la science avec les sciences de la vie et de la terre, la physique-chimie et les mathématiques. Le deuxième domaine porte sur les sciences sociales et inclut l’histoire-géographie, l’éducation à la citoyenneté, le monde du travail et le développement économique. Le troisième domaine porte sur le développement de la personne et concerne les arts et l’éducation physique et sportive. Le dernier et quatrième domaine, enfin, est littéraire et concerne trois langues : le malgache, le français et l’anglais.
Photo d’illustration : Présidence de la République, EPP « manara-penitra » d’Analanjirofo














