Antananarivo, 1er Août, 9h56 – Le mouvement des enseignants-chercheurs de l’Université d’Antananarivo s’intensifie. La branche Antananarivo du syndicat des enseignants-chercheurs et des chercheurs-enseignants (Seces) prolonge une nouvelle fois son mouvement d’université morte après une assemblée générale qui s’est tenue lundi. Cette fois le Seces Tana décide d’arrêter tout travail d’enseignement et de recherche jusqu’au lundi 7 août. Une nouvelle assemblée sera tenue à cette date pour décider de la suite du mouvement.
Signe de l’intensification du mouvement, les enseignants chercheurs de la Faculté de Droit et de science politique (FDSP) a aussi décidé d’arrêter toutes ses activités et s’engage. Dans un communiqué publié lundi, la FDSP indique afficher leur solidarité envers « les enseignants vacataires non remunerés depuis 2018-2019 » mais aussi envers « les enseignants-chercheurs inquiétés injustement sans considération de la présomption d’innocence suite aux incidents lors du baccalauréat 2023 ». Elle indique alors que « les activités de la FDSP seront suspendues jusqu’à nouvel ordre ».
Le Seces Tana, de son côté, martèle que ses nombreuses revendications restent insatisfaites à ce jour. « Après évaluation, on a constaté que les efforts faits par l’Etat avec ou sans le Seces reste non satisfaisant », indique le professeur Sammy Grégoire président du Seces Tana. « La vie des étudiants, de l’université et le programme en entier est impactée par ce mouvement », ajoute-t-il. Le Seces Tana appelle ainsi l’Etat à prendre ses responsabilités et à honorer ses engagements envers la population. « Des engagements qu’ils ont pris sans contrainte », argue le président du Seces Tana.














