Les nouveaux bacheliers auront trois jours à partir du 24 octobre pour se familiariser avec les études qu’ils peuvent suivre à l’Université d’Antananarivo. Le salon de l’étudiant s’y tient jusqu’au 26 octobre.
« Je veux étudier à l’Université mais je ne sais pas quelle filière suivre ». « Je n’ai pas les moyens pour payer mes études ». « J’ai un bacc série scientifique, je veux faire de l’économie ». Beaucoup d’étudiants se posent des questions sur ce qu’ils vont faire après avoir décroché le baccalauréat. Certains ont déjà une idée de la filière à suivre, mais n’ont pas de précision sur comment y accéder. C’est à leur attention, que l’Université d’Antananarivo organise chaque année un salon de l’étudiant.
« Orientez-vous efficacement vers votre profession » est le thème abordé pour cette édition 2018 du salon de l’étudiant. Pendant trois jours, du 24 au 26 octobre, les mentions ou départements au sein de chaque faculté de l’Université d’Antananarivo ouvriront leurs portes pour accueillir les futurs étudiants, afin de leur exposer les offres d’études existantes.
Les étudiants pourront s’informer sur les différents parcours, et demander des conseils auprès d’une quarantaine de stands. Expositions, animations, ateliers et conférences sont également prévus au programme. « Les calendriers pour les examens et concours seront aussi disponibles sur place pour ceux qui sont intéressés », ajoute Panja Ramanoelina, président de l’Université.
Face à la hausse croissante des demandes d’entrée à l’Université pour des places limitées, l’Université d’Antananarivo a dû organiser des concours d’entrée pour sélectionner les plus méritants. « L’Université ne pourra pas accueillir tous les nouveaux bacheliers », reconnaît Panja Ramanoelina. À l’entendre, « la capacité d’accueil de l’Université d’Antananarivo s’élève à peu près à 10 000 étudiants ».
Certains craignent que tous les candidats n’aient pas les mêmes chances aux concours, mais le président de l’Université s’est voulu rassurant. « Nous avons pris des dispositions pour éradiquer la corruption aux concours d’entrée à l’Université », a-t-il souligné, assurant que actuellement, il n’y aurait quasiment plus de cas de corruption, « pour ne pas dire zéro corruption » à l’Université.
Pour permettre à ceux qui ne seront pas reçus aux enseignements en présentiels, une alternative, via la formation à distance, est en cours d’élaboration. Parmi les 13 mentions de la Faculté des Lettres et des sciences humaines, par exemple, cinq mentions sont en attente de validation par le ministère pour application.