Antananarivo, 23 Septembre, 12h58 – Madagascar espère bénéficier d’un financement du Fonds vert pour le climat dans les meilleurs délais. A en croire un communiqué de la présidence de la République, la Grande île ne devrait plus attendre longtemps. « Des assurances » en ce sens ont été « données par le Numéro Un de l’Organisation des Nations unies », précise le communiqué qui rapporte la rencontre que celui-ci a eu avec le président de la République, Andry Rajoelina. Si l’on en croit la présidence, Antonio Guterres « a immédiatement donné instruction à son équipe pour accompagner Madagascar dans l’obtention de ce financement ‘Fonds vert climat’ au plus vite ».
Les autorités malgaches mettent en avant la disponibilité du plan national d’adaptation pour justifier l’obtention d’un appui dans le cadre de ce Fonds. A la tribune des Nations unies mercredi, le président de la République a rappelé que Madagascar est « le cinquième pays à avoir finalisé son plan national d’adaptation ». Il « attend aujourd’hui accéder à ce financement », poursuit le communiqué de la présidence.
Dans son discours du 21 Septembre, Andry Rajoelina a déjà dénoncé que « l’accès à ce financement tourne au ralenti » et qu’« aucun des engagements pris lors de la COP21 à Paris et réaffirmés lors de la COP26 n’est respecté ». Il est « injuste que les pays les moins pollueurs paient le plus lourd tribut des impacts du changement climatique », a-t-il asséné, se faisant le « porte-parole de l’Afrique » et des pays les plus vulnérables au phénomène.
Le Président malgache a notamment rappelé le passage de « cinq cyclones en deux mois » au début de cette année, avec notamment les « dégâts sur 178 ha de terrains agricoles ». Il a également soutenu que Madagascar « est le premier pays à subir une famine climatique », mettent en avant les problèmes du Sud. « Il est temps de transformer les discours en actions concrètes », a-t-il encore martelé.
Photo : Présidence de la République














