Antananarivo, 10 Octobre, 7h017 – Avec 131 blocs sanitaires publics pour plus de 1.700.000 habitants, Antananarivo manque cruellement d’infrastructures sanitaires publiques. Si la norme est d’un bloc sanitaire pour 1.300 habitants, la capitale malgache aurait encore besoin de plus de 1.170 blocs sanitaires, ce qui représente un budget de 85 milliards d’ariary.
Pour pallier le manque, la CUA a lancé la semaine dernière un appel à manifestation d’intérêt aux personnes physiques et morales souhaitant prendre part à la construction, la gestion et l’exploitation d’urinoirs mobiles. Ceux qui sont intéressés ont jusqu’au 25 Octobre avant 11h pour déposer leur dossier.
Si on en croit le docteur Louisette Hasinarimino Raoniherijaona, directeur de l’Eau, de l’assainissement, et de l’hygiène au sein de la CUA, « des toilettes mobiles sont déjà en phase de test » pour pallier le manque. Elle explique que « la marie compte en implanter 500 ».
Cet appel à manifestation d’intérêt entre dans le cadre du programme de la municipalité de promouvoir l’accès de la population aux infrastructures sanitaires de proximité. En 2021, un appel à manifestation d’intérêt en ce sens avait déjà été lancé.
Sur les 131 blocs sanitaires publics existants, plus de la moitié sont implantés dans le premier et le quatrième arrondissements, qui en comptent respectivement 44 et 34. Le troisième arrondissement compte pour sa part 23 infrastructures sanitaires publiques. 14 sont recensés dans le deuxième arrondissement et 13 dans le cinquième arrondissement. Le sixième arrondissement est le plus mal loti avec seulement trois blocs sanitaires publics.