Antananarivo, 30 Avril, 16h10 – La Société financière internationale (SFI) entend renforcer ses appuis pour les secteurs porteurs de la Grande île. Cette institution du Groupe de la Banque mondiale (GBM), consacrée au secteur privé, rassure sur son soutien à la mise à l’échelle de certaines chaînes de valeur comme la vanille, le bétail ou encore le textile. La SFI participe d’ailleurs, aux côtés de la Banque mondiale et de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (Miga) à la mise en œuvre du leur nouveau Cadre de partenariat pays (CPF) avec Madagascar pour la période 2023-2027. Un partenariat qui vise l’accroissement des opportunités économiques, permettant de créer des emplois et d’augmenter les revenus.
Des secteurs clés à fort potentiel de croissance et de création d’emplois bénéficieront également des investissements et de l’assistance technique de la SFI. Cette institution financière soutiendra les institutions de microfinance pour l’amélioration de l’accès de la population aux services financiers numériques. Ce qui va promouvoir l’inclusion financière et soutenir les activités économiques.
La SFI se veut être un partenaire du gouvernement Malgache et du secteur privé du pays, comme l’a tenu à souligner sa responsable des opérations, Marcelle Ayo. « Nous nous appuierons sur le nouveau CPF pour accélérer notre stratégie de financement et de services de conseils afin d’améliorer d’urgence l’accès au financement pour les petites entreprises, de relever les défis en matière d’infrastructures, de renforcer le capital humain et de développer la résilience économique », a-t-elle exposé.
Marcelle Ayo de la Société financière internationale reste persuadée qu’ « un secteur privé fort est essentiel pour une croissance économique durable, la création d’emplois, l’inclusion financière et la reduction de la pauvreté à Madagascar ». Mais comme l’a soutenu la représentante de la Banque mondiale, Marie-Chantal Uwanyiligira, « le secteur privé malgache est petit, très peu compétitif et caractérisé par de faibles niveaux d’investissement. Ce qui l’empêche de créer des emplois, de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté ».
L’équipe du groupe de la Banque mondiale avait avancé la nécessité de mettre en place une « coalition » en faveur de la croissance. Celle-ci devra créer un cadre institutionnel solide, nécessaire à un secteur privé « dynamique » et « compétitif ». Ce qui implique également « la mise en place d’une administration publique stable, fiable et efficace, capable de fournir les infrastructures et les services nécessaires, tout en n’appliquant que des exigences réglementaires raisonnables », recommande le groupe de la Banque mondiale. Celui-ci salue toutefois les reformes entreprises dans les secteurs des mines, des telecommunications qui, selon lui, «peuvent contribuer à stimuler la croissance dont Madagascar a besoin pour sortir de la spirale de la pauvreté dans laquelle il se trouve ».














