Antananarivo, 11 Février, 7h55 – Une mise en garde. Les responsables de l’Etat-major mixte opérationnel au niveau national (EmmoNat) rappellent à l’ordre sur la vente et le port par les civils des treillis militaires. Dans une vidéo partagée lundi, le général Andriantahiana Rakotomalala, commandant de la gendarmerie nationale, entouré de ses pairs de l’Armée et de la police, évoque les “dispositions du Code pénal qui interdisent le port de tenue militaire ou tout autre vêtement similaire à des tenues militaires par des civils qui n’y sont pas autorisés”. Il met en avant les peines prévues par la loi, “un mois à cinq ans de prison et 300 000 à 9 millions d’ariary d’amende pénale”.
Le haut responsable explique cette mise au point par la multiplication des crimes et délits, comme des attaques ou des escroqueries, perpétrés par des individus en tenue militaire ou assimilés. Il indique que la vente de ces types de toiles, identiques à ceux avec lesquels les tenues militaires sont confectionnées, est en recrudescence aussi bien sur les réseaux sociaux que sur les marchés.
A en croire le commandant de la Gendarmerie nationale, les forces de défense et de sécurité vont d’abord procéder à une campagne de sensibilisation. Les contrôles et les sanctions seront effectifs à partir du 15 février.
Ce n’est pas la première fois que l’interdiction de vente et de port de treillis militaires par les civils est officiellement rappelée. La mesure a cependant souvent du mal à être appliquée.