Antananarivo, 29 Avril, 16h20 – Une autre réunion au sommet sur la Grande Ile. Des femmes leaders du monde des affaires sont à Madagascar depuis lundi pour participer au Comité mondial des femmes cheffes d’entreprises, organisé à Antananarivo. Elles sont au pays afin de “travailler ensemble, échanger les bonnes pratiques mais surtout pour se concerter sur les projets à venir en faveur de l’entrepreneuriat féminin”, indique Marie-Christine Oghly, la présidente mondiale des Femmes chefs d’entreprises (FCEM).
Il s’agit d’une “opportunité unique”, selon la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata. Cette conférence est une occasion pour les femmes entrepreneures de la Grande île ainsi que celles en provenance de plusieurs pays de renforcer leurs réseaux, partager leurs expériences, créer de nouvelles synergies, imaginer des projets innovants et surtout, bâtir ensemble un meilleur avenir, lance la membre du gouvernement.
L’enjeu est d’ailleurs de taille, explique-t-elle, “dans un monde complexe qui appelle à revoir le modèle de croissance pour qu’il soit plus durable, plus inclusif et plus résilient”. “Dans ces transformations, les femmes ont un rôle essentiel à jouer. Par leur capacité d’innovation, leur résilience, leur sens de la coopération, leur gestion responsable, elles sont au cœur du changement que nous voulons voir”, poursuit la ministre Rafaravavitafika Rasata.
La présidente mondiale des FCEM, Marie-Christine Oghly, reste persuadée que les politiques d’inclusivité des femmes dans l’économie mondiale restent “la clé de la réussite”. Elle insiste d’ailleurs sur le fait que “les femmes ne sont pas seulement des actrices sociales, mais aussi des leaders influents capables de transformer l’économie et de créer des opportunités d’affaires sur le plan international”.
Les groupements d’entreprises féminins sont d’ailleurs des leviers puissants dans la transformation économique, surtout dans un contexte de vulnérabilité systémique, soutient Fanja Razakaboana. Ces réseaux permettent de structurer l’entrepreneuriat féminin autour des valeurs de résilience, expose-t-elle. Elle insiste néanmoins que l’inclusivité est une force. Et elle se réjouit que les femmes entrepreneurs soient également accompagnées par des hommes engagés convaincus du leadership féminin qui devrait être une richesse pour la société.
Des rencontres B2B, ainsi que des panels sectoriels sont au programme de ce Comité mondial pour faciliter les échanges. Divers thèmes y seront abordés, comme le leadership des femmes chefs d’entreprises et la résilience économique, l’inclusion économique et l’accès aux opportunités pour tous ou encore l’économie de demain.














