Antananarivo, 16 Octobre, 12h25 – « Une décision salutaire d’une importance vitale pour l’avenir des populations locales ». Les organisations de la société civile militant aux côtés des habitants de Vohilava Mananjary saluent ce vendredi « la volonté de l’Etat à accorder la primauté au respect des droits fondamentaux des communautés et à la préservation du patrimoine naturel de Madagascar ». Ils se « réjouissent de la décision de l’Etat » de suspendre le permis environnemental de la société d’exploitation aurifère Mac Lai Sime Gianna (MLSG) et de « la volonté dont celui-ci a fait preuve pour mieux assurer la protection des droits humains et des populations locales ».
Mais les OSC ne semblent pas vouloir en rester là. Dans le communiqué publié ce vendredi, elles renouvellent leur « appel pour l’application de lourdes sanctions à l’encontre de la société. Et si le ministère demande que la société répare les dégâts environnementaux, les OSC réclament « des mesures urgentes de réparation à l’endroit des communautés affectées par les graves dommages qu’elle leur a causées depuis le début de ses opérations ». Selon le communiqué des OSC, la demande de fermeture de l’exploitation aurifère de la société MLSG remonte à 2016.
Des missions de contrôle effectuées par un comité interministériel à Vohilava les 18 et 19 Septembre à Vohilava avaient « confirmé l’existence de nombreux dommages catastrophiques causés par cette exploitation aurifère, y compris la destruction des écosystèmes environnants », rappelle le communiqué des OSC. Dans sa décision en date du 8 Octobre et notifiée à la société MLSG dès le lendemain, le ministère avait, entre autres, fait part de problème de pollution et dégradation des eaux de la rivière de l’Isaka, de dégradation de la couverture végétale et destruction des cultures le long des berges de la rivière.














