Antananarivo, 28 Juin, 13h22 – L’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) persiste et signe. Elle vient de réitérer ce mardi que le tarif des taxi-be passera de 500 ariary à 1.000 ariary sur les lignes qui lui sont affiliées. « La hausse sera effective dès que les prix du carburant à la pompe augmenteront », indique Lova Randrianatoandro, président de l’UCTU devant la presse à Ambodivona. Le groupement évoque une décision prise l’Assemblée générale des transporteurs la semaine dernière et confirmée ce mardi.
Pour l’UCTU, la hausse des frais de transport est inévitable au vu de la hausse des charges qui pèsent sur les transporteurs actuellement. « Nous subissons aussi l’inflation », indique le président du groupement. « Le tarif de tous les actes administratifs a augmenté, que ce soit la patente, les visites techniques ou encore les assurances », poursuit-il. Il évoque également la hausse du prix des pièces et des équipements dont les véhicules doivent se doter afin de se conformer aux normes de sécurité exigées par les utilisateurs.
Les transporteurs indiquent cependant rester ouvert à tout dialogue concernant leur décision. « Nous ne sommes pas contre le dialogue, nous demandons même une table ronde, c’est ce que nous souhaitons le plus », martèle encore Lova Randrianatoandro. Celui-ci confie cependant que jusqu’ici, aucune rencontre avec les autorités n’a encore eu lieu.
Toujours selon l’UCTU, la hausse des prix de transport sera accompagnée d’une amélioration de la qualité de service. « Nous établirons de nouvelles règles en terme de sécurité et de qualité de service », précise son président. Les transporteurs indiquent avoir déjà fait beaucoup d’efforts en termes de qualité de service. Ils évoquent notamment la visite de conformité municipale imposée par la commune, une contrainte à laquelle ils se sont pliés pour être en règle.
Vendredi, lors de son émission hebdomadaire « Tsy ho tompon-trano mihono », Lalatiana Rakotondrazafy-Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la culture et porte-parole du gouvernement, avait laissé entendre la tenue de discussions avec les autorités pour fixer le taux de la hausse à appliquer sur les frais de transport. Elle avait indiqué que la décision des transporteurs d’augmenter jusqu’à 100% les frais de transport en commun n’était pas encore définitive, du moins tant que les négociations avec les autorités n’ont pas eu lieu.














