#ConseilMunicipal #Antananarivo
J’ai assisté à la session inaugurale du Conseil municipal de la ville d’Antananarivo. J’ignorais que la démocratie fût un tel travail sur soi : de patience même quand on explique mille fois une évidence élémentaire ; de tolérance même quand la mauvaise foi attise le populisme ; de correction même quand la vulgarité est de sortie.
Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes : ou comment enseigner qu’une décision frauduleuse ne peut créer un droit. Comme dit le Maire, les trottoirs, l’îlot d’un carrefour, la rue, ne peuvent être confondus avec une place de marché. À moins de fermer les dictionnaires du simple bon sens. Et de s’asseoir sur les règles élémentaires.
Boutiques, stands, étals, «autorisés» en dépit de la raison et de la loi, sont réputés ne jamais avoir existé.
À la crise économique, il faudrait rajouter une aberration juridique et une faute politique. Parce que le planning familial a échoué, il faudrait autoriser un champ de patates dans le lac Anosy pour sustenter une progéniture trop nombreuse. Un box sur un rond-point, c’est comme un champ d’ignames au milieu de la chaussée. Simplement impensable dans un monde normal qu’on s’évertue à restaurer.














