Est-ce que le manque de vision sur la gestion de l’eau depuis des décennies à Antananarivo serait-elle possible à faire oublier, uniquement par le débarquement du DG de la Jirama ? Il fallait un fusible, et dans le cas présent Olivier Jaomiary, qui n’aura donc tenu que 2 ans. À moins que cela ne soit qu’un hasard du calendrier, mais peu de chance…
Oui il y a le feu sur la gestion de l’eau à Antananarivo, et pas d’eau pour l’éteindre. Un sujet d’autant plus brûlant d’ailleurs à l’approche des élections communales, surtout après la psychose généralisée de 2017, où à l’époque, les habitants de la capitale se sont réveillés sonnés en voyant le risque de ne plus avoir d’eau. Oui, Antananarivo peut aussi connaître la sécheresse d’eau potable.
Autant il reste assez facile de cacher les problèmes de l’accès à l’eau dans différentes zones de Madagascar, mais pas dans la Ville des Mille… Il est fort à parier qu’on aura pas une révolution version gilets jaunes, mais une révolution bidons jaunes, le cas échéant. N’oublions pas que la majorité ne sera pas cette fois-ci silencieuse, car la majorité est vulnérable directement de l’absence d’eau à la pompe.
Car il y a tant à faire et si peu de temps… mais probablement les solutions vont pulluler pendant la propagande à briguer la Mairie d’Antananarivo… Comme d’habitude, elles vont couler à flots, mais jamais comme l’eau qui commence à nous faire défaut.