Parfumerie, médicaments, pièces auto, produits d’hygiène, alimentation, cigarettes, décoration, alcool, habillement, mode, cosmétiques, nouvelles technologies, etc. Tous ces domaines sont touchés par notre « culture de pirate » et même le maillot des Barea pour la CAN 2019 ne fait pas exception à la règle.
« Pauvreté et manque de pouvoir d’achat » diront les défenseurs de cette tendance généralisée à Madagascar. Une logique sociale et économique dirigée vers le bas donc, qui prend le pas sur le respect de la loi. Mais ce qui reste le plus paradoxale dans cette démarche, c’est que finalement le consommateur est toujours victime, malgré le fait de croire à une bonne affaire, car tout repose toujours sur du « Business ».
Des fortunes se construisent avec la « piraterie » à Madagascar, dans des circuits parallèles, loin des contrôles des ministères et des impôts, alors que pendant ce temps, trop souvent, des entreprises légales sont visitées à de multiples reprises. À qui profite le crime ? Soyons réalistes, les industriels locaux, l’État au travers des impôts et taxes, le consommateur, les investisseurs, les importateurs légaux, l’emploi, etc, tout le monde y perd… même les Barea !