Antananarivo, 23 Février, 12h17 – « Le monde s’ouvre, c’est le moment de rouvrir pleinement Madagascar au monde ». L’appel des groupements du secteur privé est clair. Deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, ils réclament la « réouverture totale des frontières ». Ils estiment que désormais, aucune contrainte de fréquences ne devrait plus être imposée aux compagnies aériennes. Ils souhaitent également que les lignes aériennes pouvant opérer au départ et vers Madagascar ne soient pas restreintes. Ils demandent enfin que les procédures sanitaires pour les passagers à l’arrivée soient allégées.
« Notre pays ne peut être maintenue en otage indéfiniment », écrivent, dans un communiqué conjoint, la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), le Groupement du patronat de Madagascar (Fivmpama – Fivondronan’ny mpandraharaha eto Madagascar) et plusieurs autres groupements sectoriels. « Ne creusons pas encore le retard de développement économique de Madagascar », ajoutent-ils.
Les signataires du communiqué rappellent, notamment, que « près de 3.900 milliards d’ariary de pertes ont été enregistrés par le secteur touristique jusqu’en fin 2021 et que des dizaines de milliers d’emplois ont été sacrifiés. Ils insistent sur la nécessité d’une fluidité des échanges internationaux, que ce soit professionnel ou familial, pour le bon fonctionnement des entreprises et pour l’attraction des investissements. Pour eux, « c’est notre ouverture au monde qui permettra de préserver et de développer les emplois et de relancer l’économie pour le bénéfice de tous les Malgaches ».














