Antananarivo, 27 septembre, 11h15 – Une délégation de l’Organisation des nations unies à Ampandrana. La mission, conduite par Parfait Onanga-Anyanga, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU auprès de l’Union africaine et chef du Bureau des Nations unies auprès de l’UA, est arrivée sur la Grande île mardi. Ses membres se sont rendus à Ampandrana où ils se sont entretenus avec les dirigeants du Conseil chrétien des Eglises (FFKM) ce mercredi matin.
Une communication rapportant la mission évoque une mission qui « fait suite à celle qui avait été déployée au mois de mars dernier à la requête du gouvernement malgache ». Il s’agit, selon la même note, d’une « mission de suivi des avancées réalisées dans la préparation de l’élection présidentielle du 9 novembre ». Elle intervient au moment où des divergences de points de vue persistent au sein de la classe politique concernant les conditions entourant le processus électoral.
Dans un communiqué publié quelques instants avant l’audience accordée à la délégation onusienne, le FFKM reconnaît que « le pays traverse des moments difficiles et que beaucoup s’inquiètent pour l’avenir ». Il invite les fidèles à « prier pour la grande et difficile mission qu’effectuent les quatre chefs d’Eglise » qui « ont commencé à réunir les différentes forces politiques afin de résoudre dans le dialogue les problèmes entre Malgaches ». Mardi en fin de journée, les dirigeants du FFKM ont organisé une première rencontre des candidats à la présidentielle.
Le collectif des 11 candidats qui émet des critiques sur le processus électoral en cours continue d’évoquer « la nécessité d’une élection transparente et acceptée par tous le 9 novembre », ainsi que l’a rappelé Roland Ratsiraka, au nom de ces candidats samedi. Celui-ci avait indiqué « espérer une solution à partir de mercredi ».
Le gouvernement, par le biais du Premier ministre Christian Ntsay, martèle que la tenue du scrutin à la date prévue constitue l’« unique voie possible ». « Nous respectons le calendrier, prévu dans le processus électoral, qui nous conduira vers le premier tour de l’élection [présidentielle] acceptée par tous le 9 novembre », avait-il soutenu le 20 septembre, réfutant toute violation des textes, soulevée par les candidats de l’opposition.














