Antananarivo, 25 Juillet, 16h46 – Les arrestations dans l’affaire de la fuite de sujet qui a émaillé la session 2023 du baccalauréat se multiplient. A ce stade 14 suspects ont déjà été arrêtés sur l’ensemble du territoire national, indique la direction de la police judiciaire (DPJ) auprès du commandement de la gendarmerie nationale. “D’autres arrestations devraient avoir lieu ce jour (mardi)”, confie une source autorisée auprès de la DPJ.
Pour l’instant, la gendarmerie est avare de détails sur l’affaire mais prévoit bientôt de communiquer sur la teneur de celle-ci. Notre source auprès de la DPJ rapporte l’arrestation d’enseignants, d’étudiants mais aussi de civils aussi bien dans la Capitale où trois personnes ont été arrêtées, qu’en province. Aucun des suspects n’a cependant encore comparu devant le parquet jusqu’ici.
La DPJ ne confirme pas pour l’instant l’arrestation de membres auprès du syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants (Décès) Antananarivo bien que des noms soient cités sur les réseaux sociaux. Elle ne confirme pas non plus d’éventuels liens des suspects avec l’opposition. “Nous ne regardons pas les couleurs politiques dans les enquêtes mais à la fin on pourra faire des rapprochements s’ il y en a”, ajoute notre interlocuteur.
La semaine dernière, une suspicion de fuite des sujets de l’épreuve d’histoire géographie avait chamboulé le déroulement du baccalauréat. Les candidats n’ont pu commencer que tardivement à composer car il fallait remplacer les sujets au niveau national. Les autorités avaient annoncé l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur l’affaire. Le gouvernement avait dénoncé des troubles à l’ordre public tandis que la ministre des Affaires étrangères Yvette Sylla avait parlé de déstabilisation concernant cette affaire.
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