Antananarivo, 11 Janvier, 15h10 – Madagascar devrait enregistrer un taux de croissance de 4,8% cette année. C’est ce qu’avance la Banque mondiale dans sa dernière note sur les Perspectives économiques pour l’Afrique subsaharienne publiée en ce mois de janvier.
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Cette prévision de croissance de la Banque est légèrement plus élevée que celle des autorités malgaches qui tablent sur un taux de croissance de 4,5%. Cette performance dépendra davantage des principaux moteurs comme l’agriculture, les industries extractives, et le tourisme. Et elle devrait être atteinte grâce à la mise en application de la nouvelle loi sur les investissements adoptée en 2023, au nouveau code minier et à la refonte du cadre règlementaire du secteur des télécommunications ainsi qu’avec le redémarrage des investissements et la levée des incertitudes grâce à une meilleure visibilité du contexte national, selon le ministère en charge des Finances.
La Banque mondiale semble en revanche moins optimiste pour ce qui est de la situation macroéconomique en 2025. Cette institution financière avance un taux de croissance de 4,7% contre une prévision de 5,6% l’année prochaine. La Banque mondiale souligne néanmoins que ses prévisions sont fréquemment actualisées en fonction des nouvelles données et de l’évolution de la conjoncture mondiale.
Le ministère de l’Economie et des finances (MEF) a également souligné que les perspectives qu’il a avancées sont soumises à des risques au niveau international, notamment les conflits géopolitiques, d’éventuelles nouvelles vagues de COVID-19, une hausse des prix des produits énergétiques et alimentaires ou encore des conditions financières mondiales plus strictes. A ceux-ci s’ajoutent des risques au niveau national tels que les chocs climatiques, et l’évolution de la situation sociopolitique dans le contexte des élections présidentielles de 2023.
Par ailleurs, la croissance en Afrique subsaharienne devrait s’accélérer pour atteindre 3,8 % en 2024 et se raffermir encore à 4,1 % en 2025, reprend la Banque mondiale. Et ce, à mesure que les pressions inflationnistes s’estompent et que les conditions financières s’assouplissent, expose-t-elle.














