Antananarivo, 20 Juin, 10h30 – Le Fonds monétaire international (FMI) avance des pistes. Cette institution financière estime que l’allègement des contraintes financières afin d’accroître et de faciliter l’accès aux services financiers et la réduction de leur coût devrait favoriser l’augmentation des investissements. C’est l’une des recommandations formulées par le FMI dans son rapport sur l’informalité et la croissance à Madagascar publié en ce mois de juin.
Dans ce rapport, axé surtout sur le secteur informel et sa contribution sur l’économie, cette institution de Bretton Woods soutient que pour faciliter l’accès au financement, les autorités malgaches pourraient mettre en place un fonds de garantie national avec des taux subventionnés et un fonds de démarrage pour aider les entreprises à se conformer à la réglementation. Le FMI ajoute qu’elles peuvent aussi concevoir et mettre en œuvre une réglementation efficace qui concilie la stabilité financière et l’ouverture de nouveaux canaux de financement pour les entreprises.
L’Etat peut également encourager la participation des investisseurs. Le soutien du secteur privé par la création d’une banque de développement et par l’apport de plus de ressources à l’intermédiation financière formelle à des coûts moindres est également avancé.
D’autres recommandations sont formulées dans ce document du FMI sorti récemment qui met en évidence l’importance du secteur informel à Madagascar. Le rapport mentionne particulièrement la nécessité d’un ajustement des politiques en faveur de la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle. Il y est souligné qu’avec un nombre croissant de personnes opérant dans l’économie informelle à Madagascar, le FMI estime qu’une approche stratégique moins axée sur la fiscalité et beaucoup plus sur la protection sociale est nécessaire pour stimuler le processus de formalisation.














