70% d’abstention ou 30% de participation, finalement quelque soit le point de vue, les chiffres interpellent pour ces législatives. La première erreur serait donc de sous-estimer ce « silence » dans les urnes. La légitimité imaginaire et la popularité théorique des candidats, durant la propagande, pouvaient laisser croire à certains une journée faste pour le 27 mai. Pourtant « vox populi vox dei », des urnes vides.
Autant le culte de la personnalité, le marketing, le show musical, et les promesses avaient poussé les électeurs aux urnes pour la présidentielle, là c’est la douche froide. Chers députés, le moment est probablement venu de ne plus commettre les 1000 erreurs du passé, comme par exemple abuser de l’impunité ou des indemnités parlementaires, car être assis à l’Assemblée représente bien plus que ça. « Écouter la voix de son (ses) maître(s) » serait aussi certainement la phrase à suivre, sous peine de sanctions, mais ça c’est une autre histoire, mais gageons que l’appât du gain pourrait encourager à changer de couleur (vote à vendre), après tout cela serait juste la 1001ème erreur…