Qui sont ces femmes ou ces hommes qui arpentent les trottoirs de Tsaralalana et d’Analakely à la tombée de la nuit ? D’où viennent-ils ? Et pourquoi se trouvent-ils à ces endroits ? Et s’ils ne sont autres que les lavandières de nos quartiers, les vendeurs de légumes et même nos camarades de classe ou ceux de nos enfants ? Parce que oui, ces travailleurs du sexe mènent une double vie, exercent deux emplois sans jamais faire connaître leur deuxième source de revenus à leurs voisins ou à leurs proches. Nous avons rencontré Sandrine et Léa (prénoms d’emprunt), qui ont intégré ce milieu à l’âge de 17 ans et qui souhaitent le quitter quand elles auront eu leur baccalauréat qu’elles vont passer cette année. Exercer la prostitution est un choix. Mais arrêter de l’être est une autre histoire. Témoignages.